Cantate sacrée sur des textes de la mystique hindoue : Lal Ded (1330-1384), Kabir (1440-1518), Chandidas (1408-?). Le terme Ānanda désigne en sanskrit celui ou celle qui a trouvé la félicité parfaite. L'oeuvre illustre en effet le cheminement vers la fusion parfaite à laquelle aspire le coeur qui chante sa dévotion, passant par le désarroi, le désir enflammé et finalement la joie de l'union divine. Ce cycle propose donc une sorte de vaste « hymne à l'amour », non seulement l'amour fusionnel pour la divinité transcendante, mais aussi indire...