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NĂ© Ă  Montpellier en 1977, Laurent Coulomb a d’abord reçu une formation musicale en solfège et piano en leçons privĂ©es. Il entreprend de solides Ă©tudes en sciences humaines (Institut d’Études Politiques de Strasbourg, master et agrĂ©gation d’histoire), qui l’amènent Ă  s’installer près de Nice. Il approfondit parallèlement sa formation musicale, en travaillant avec quelques praticiens de la musique (le compositeur liturgique Patrick Lamon Ă  Montpellier, le compositeur et organiste Ernest Bohn Ă  Strasbourg), puis au grĂ© de leçons de composition auprès d’Alan Belkin et de Christian Manen. C’est alors la tradition d’une certaine Ă©cole française qui le marque, au premier rang l’Ĺ“uvre de Poulenc, Messiaen, Jolivet et Dutilleux.

La rencontre avec RenĂ© Maillard (deuxième Grand Prix de Rome 1955) est dĂ©cisive dans son orientation crĂ©atrice : ses encouragements affectueux et ses conseils le poussent Ă  consacrer un temps de plus en plus important Ă  la composition et l’amènent Ă  prendre des leçons auprès de Nicolas Bacri, qui l’encourage Ă  son tour. Entre temps, la rencontre avec Marybel Dessagnes, professeur au CRD de Cannes, lui ouvre de nouveaux horizons crĂ©atifs et lui permet de consolider les bases techniques du « mĂ©tier » (DEM de composition instrumentale et vocale).

C’est dans la tradition française de clartĂ© et sous les auspices de ces trois noms – Maillard, Bacri, Dessagnes – synonymes Ă  la fois de rigueur dans l’Ă©criture, de partage de l’Ă©motion esthĂ©tique, mais aussi d’une haute conscience des exigences de l’Art d’aujourd’hui, que voudrait se placer l’Ĺ“uvre de Laurent Coulomb. Il souhaite ainsi contribuer Ă  l’élaboration d’un langage du XXIe siècle, qui ne renie pas les acquis de l’avant-garde mais s’attache Ă  maintenir le lien avec la tradition française mĂ©lodique et formelle, pour renouer le lien avec un public plus large.

SociĂ©taire de la SACEM, il est Ă©galement membre de l’association Expressions 21 dont il est actuellement secrĂ©taire, et travaille rĂ©gulièrement avec des ensemble comme la MaĂ®trise de Radio-France, l’orchestre philharmonique de Nice, des membres de l’Orchestre rĂ©gional de Cannes-Provence-Alpes-CĂ´te d’Azur, et des collectifs comme la Compagnie Divague ou Une Bouteille Ă  la mer, des solistes comme ClĂ©mentine Decouture, JoĂ«l Terrin, Yves Cuenot ou Tjasha Gafner. En 2016, il est membre du jury du Concours international de harpe Martine-GĂ©liot, et en 2020 membre du jury du Concours français de la harpe.

Entretien pour le Centre de Documentation de l’Art Choral (CDAC)