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    • 1. Prélude aux matins d'hiver (2'00) - À la mémoire de Louis-Noël Belaubre
    • 2. Fugue en duo (1'40) 3. Intermezzo breve (1'10)  - À Geneviève Billeter, en toute amitié 4. Mouvement perpétuel (2'00) - À Isabelle Sorbelli 5. Berceuse entre terre et ciel (2'00) - À Gaspard
    • 6. Toccata-minute (1'10)
Ce court recueil rassemble six pièces écrites à des dates et dans des contextes différents. – Le Prélude au...

Ce Prélude et fugue est un hommage aux formes baroques magnifiées par J.-S. Bach. Il repose cependant sur une écriture librement atonale. Le prélude est écrit comme un long développement du motif B.A.C.H., entrecoupé, en contraste, par une sorte de rêverie de doubles croches. Dans le même tempo très modéré, la fugue commence pp dans une écriture claire qui rappelle l'art baroque, ...

  Inspirée de près par un poème de Bernard Vargraftig (1934-2012), cette œuvre propose à la fois un discours poétique (qui rencontre celui du texte qui l'a en partie inspirée), mais aussi un travail sur le son comme matière charnelle, dans laquelle le silence qui précède et qui suit agit comme catalyseur de l'expérience sonore. Exigeant au point de vue technique et reposant sur les techniques d'écriture avancées du XXe siècle, ce bref poème musical nécessite de la part de l'interprète un engagement intense, pour faire vivre chaque son comme un...

Audio : n°4 : Stratus nebulosus, par Marc-Antoine Houen. Le thème des nuages nourrit tout un imaginaire commun à la musique mais aussi à la poésie ou à la peinture. Cet imaginaire – cet imagier ? – artistique se décline ici en une succession de miniatures, évoquant chacune un type de nuage particulier, en écho parfois à quelques vers. En savoir plus

Audio : Om Soma (extrait), Yuna Ishimura, piano (captation de la création à Cannes, salle Miramar) Cette pièce est une évocation de la divinité Soma, invoquée dans de nombreux hymnes du Rig-Veda. Tandis que Om, la syllabe sacrée, ouvre la prière à toute divinité hindoue, Soma désigne à la fois la boisson psychotrope qui transporte les prêtres du sacrifice vers un état de transe, et la divinité qui lui est associée, identifiée également au dieu Chandra, personnifiant la Lune. Construite sur une échelle modale (deu...

Ces petites pièces n'ont d'autre but que faire plaisir, à l'interprète comme à l'auditeur. Elles entendent montrer, à leur modeste niveau, que le langage atonal peut être ludique et accessible, en fonction de l'esthétique qu'il sert. D'où le choix d'un discours volontairement inspiré du principe des inventions à deux voix de Bach, guidé par le travail sur une ou deux cellules thématique par invention, perpétuellement variées (transposées, augmentées, etc.), en un jeu d'imitation permanent entre les deux mains. Ces inventions peuvent être considérées c...

Lalita-Nartya a été écrite sur la suggestion d'Églantine BISSERIER, danseuse odissi (danse classique de l'est de l'Inde). Cette pièce était destinée à l'accompagner sur une chorégraphie en partie préexistante. Ce sont donc des exigences chorégraphiques qui ont commandé quelques-unes de ses caractéristiques essentielles, notamment sa structure rhapsodique et ses fréquents changements de rythme et de climat. Le défi de l'écriture consistait à donner une unité formelle à la pièce sans contrarier le parcours chorégraphique déjà partiellem...

Cette pièce est écrite à partir de quelques esquisses de jeunesse, notées peu après la mort d'Olivier Messiaen, ce qui explique de fortes réminiscences harmoniques et architecturales (L'Apparition de l'Église éternelle ). L'orgue est ici traité, sans surprise, comme l'instrument sacré par excellence en Occident. Le hiéron, dans la religion grecque (qui a donné le mot «hiératique » en français), désigne tout espace sacré. Par extension, il s'agit ici d'évoquer les vastes espaces sonores et réverbérants des cathédrales. La pièce se ...