Cantate sacrée sur des textes de la mystique hindoue : Lal Ded (1330-1384), Kabir (1440-1518), Chandidas (1408-?). Le terme Ānanda désigne en sanskrit celui ou celle qui a trouvé la félicité parfaite. L'oeuvre illustre en effet le cheminement vers la fusion parfaite à laquelle aspire le coeur qui chante sa dévotion, passant par le désarroi, le désir enflammé et finalement la joie de l'union divine. Ce cycle propose donc une sorte de vaste « hymne à l'amour », non seulement l'amour fusionnel pour la divinité transcendante, mais aussi indire...
Cycle d'après des poétesses romantiques françaises : 1. Sotto voce (Louisa Seiffert) - Coup de cœur du jury au Concours Euphonia de Bordeaux (2017) 2. Les Roses de Saadi (Marcelline Desbordes-Valmore) 3. Je ne veux que ses yeux (Delphine Gay ; titre original : Le Bonheur d'être belle) 4. La Saison des hivers (Élisa Mercœur ; titre original : Le Feuille flétrie)
- N°1. Sotto voce Le bonheur est un oiseau Plus léger que l'oiseau-mouche ; Et sous lui, comme un roseau, N...
Ces Trois Chansons galantes sont écrites dans l'esprit ludique que supposent ces poèmes, écrits au début du XVIIe siècle. Les caractères en sont cependant contrastés, et vont du propos le plus cru au badinage érotique en passant par la complainte amoureuse idéalisant l'être aimé. De la chanson, ces trois pièces conservent soit l'unité mélodico-rythmique (N°1), soit le retour d'un refrain (N°2), soir la structure en couplets variés (N°3). L'écriture, d'essence modale, se veut accessible mais d'un langage harmonique moderne. Les trois pièces...
Sur un poème de Charles Baudelaire Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse, Au fond d'un monument construit en marbre noir, Et lorsque tu n'auras pour alcôve et manoir Qu'un caveau pluvieux et qu'une fosse creuse ; Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuse Et tes flancs qu'assouplit un charmant nonchaloir, Empêchera ton coeur de battre et de vouloir, Et tes pieds de courir leur course aventureuse, Le tombeau, confident de mon rêve infini (Car le tombeau toujours comprendra le poète), Durant ces grandes nuits d'...
Ce bref cycle a été composé en remerciement à Catherine Gaiffe professeur au Conservatoire de Châteuroux, et à son ensemble féminin l'Ensemble vocal Balestard, qui avaient assuré la création de la Missa Mundi. Il réunit trois textes évoquant à l'attention des jeunes femmes la vie qui passe trop vite et l'amour qu'il faut saisir avant qu'il ne soit trop tard, thème éternel du « carpe diem ». 1. À Leuconoé (Horace, Odes, I, 11) 2. À Cassandre (Ronsard, Odes, I, 17) 3. À Hélène (Ronsard, Sonnets pour Hélène<...
Cette pièce, écrite pour 4 solistes ou petit ensemble vocal, est une simple récréation musicale, écrite en hommage aux chansons de la Renaissance. Elle se présente sous la forme d'un petit prélude faussement solennel suivi d'une double fugue vocale très tonale. Texte tiré du Cinquième Livre de Rabelais (chanté en français).
Poèmes de Maurice Carême (chanté en français)
- Ces quatre pièces peuvent être chantées a cappella en tant que de besoin. Il est possible aussi de les chanter à deux voix solistes (enfants ou femmes). L'accompagnement instrumental est pensé pour la harpe, mais de telle façon qu'il puisse être joué sans dommage au piano. En concert, il est tout à fait envisageable de relier ces quatre pièces par de petits textes lus, sur le thème de l'enfance ou des animaux, qui pourrait constituer un fil rouge pour l'ensemble.
Fable de Jean de La Fontaine (chanté en français) Les Fables de La Fontaine ont depuis longtemps attiré les compositeurs. Rythmées et hautes en couleurs, beaucoup de ces petites scènes appellent irrésistiblement la mise en voix comme autant de petites scènes théâtrales. C'est du moins dans cet esprit que j'ai traité Le Rat de ville et le Rat des champs, selon une véritable mise en scène miniature. Le piano joue alors un rôle majeur, commentant l'action et complétant le discours musical autant qu'il « accompagne » les voix. D...
- 1. Eaux troubles. 2. Renaissance.
Poème de John Keats (1818). Chanté en anglais Cette courte pièce met en musique des extraits d'un célèbre poème de John Keats, dans une traduction musicale tendre et rayonnante. Le langage en est tonal-modal, centré sur ré majeur. De forme ABA', l'œuvre présente d'abord une première partie assez contrapuntique mais dominée par la ligne des sopranos, puis un passage central plus homophonique, violent et sombre pour accompagner l'esprit contrastant du poème. Le thème du début est ramené par les basses dans un travail à nouveau contrapuntique...